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Gestion de crise dans le contexte du Covid-19

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mohamed chabir
                                                                 titi 
      Thierry Danon                                 

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lecart michael

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matthieu pellaers

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dupriez cyprien
Référence à rappeler : Titre de l'étude, Auteur 1, auteur 2, auteur 3..., Projet (ou Stage), Certification Professionnelle ABIH, UTC, 2020-2020
URL : http://www.utc.fr/abih ; Université de Technologie de Compiègne
RÉSUME

Le monde est touché par une nouvelle pandémie.

Nos services de soins, pré-hospitalier, hospitalier, militaire étaient-ils préparés?

 Les différents services biomédicaux ont dû s’adapter.


Mots clés : le monde,pandémie,

ABSTRACT

The world is affected by a new pandemic. Our care services, prehospital, hospital, military were they prepared?

The different services biomedical had to adapt.



Key words : the world,pandémic

Remerciements

Nous tenons à remercier les personnes suivantes pour nous avoir permis de mener à bien notre projet :

Notre tuteur M. Pol-Manoël FELAN, responsable pédagogique de la formation ABIH de l’UTC pour ses conseils avisés, sa disponibilité et ses encouragements durant cette formation.

M. Gilbert FARGES, Docteur-Ingénieur, enseignant chercheur  à l’UTC pour ses conseils avisés et ses propositions fortes à propos.

M. Donaday Alain, Ingénieur de recherche, enseignant à l’UTC.

M. Jean François Grosset, enseignant chercheur à l’UTC.

M. Prot Jean-Mathieu, enseignant à l’UTC.

Mme Nathalie Moutonnet, secrétaire de la formation ABIH de l’UTC pour son accueil, sa sympathie et sa gaieté.

Mme Michèle El Alami,  secrétaire de la formation ABIH de l’UTC


L’ensemble de la promotion ABIH 2020 pour la bonne entente au sein du groupe et l’entraide dans le travail.


Sommaire

 

GLOSSAIRE: 3

I.   Un peu d’histoire. 6

II.  Les étudiants ABIH.. 7

III.    Hôpital Clermont de l’Oise. 8

1.   Le 17 mars 2020 la fin officielle de la formation ABIH.. 9

2.   Gestion du matériel unité COVID.. 10

3.   Les moyens pour combattre la COVID-19. 11

4.   Intervention de la sécurité civile. 12

5.   Sommes-nous prêt à une seconde vague ?. 13

6.   Qu’avons-nous retenu de cette expérience ?. 14

IV.    Hôpital militaire principal d’instruction de Tunis. 15

1.   Présentation  15

2.   La formation COVID  17

3.   Protocol de travail 18

4.   La méthode de travail 18

V.  Le service départemental d’incendie et de secours de seine et marne. 19

1.   Le SDIS77 19

2.   Situation le service biomédical (SBM) dans le SDIS ?. 21

3.   Le rôle du SBM au SDIS. 21

4.   Le cœur du métier  22

5.   Les prémices de la pandémie  22

6.   Etions-nous préparés ?. 22

7.   Le service biomédical pendant la COVID 23

8.   Maitrise du temps  24

9.   Traçabilité des dispositifs biomédicaux en prêt 24

VI.    Grand Hôpital de l’Est Francilien. 25

1.   Présentation du GHEF : 25

2.   Chronologie des évènements liés au COVID 19 sur le GHEF. 27

3.   Organisation du GHEF pendant le confinement 27

4.   GESTION DES LOCAUX DE MLV POUR L’ACCUEIL COVID.. 28

5.   L’action du service biomédical de MLV. 29

6.   Prêts et des dons de matériels. 31

7.   La remise en état des dispositifs réformé 32

8.   La traçabilité. 33

9.   Processus de gestion des DM... 33

10.   Suivi de l’évolution des besoins. 34

VII.   Nos enjeux et processus. 35

VIII.  Conclusion  36

 

Introduction

    I.        Un peu d’histoire                                                                                                                                                  

 

Depuis la nuit des temps l’homme a subi de nombreuses pandémies, pestes, choléras, grippes.

 

La pandémie  grippale de 1918, dite « grippe espagnole », est due à une souche (H1N1) particulièrement virulente et contagieuse qui s'est répandue de 1918 à 1919. Bien que les premiers cas connus soient apparus aux États-Unis, on lui a attribué le nom de « grippe espagnole » car l'Espagne — non impliquée dans la Première Guerre mondiale — fut le seul pays à publier librement les informations relatives à cette épidémie

Cette pandémie a fait de 20 à 50 millions de morts selon l'Institut Pasteur, et peut-être jusqu'à 100 millions selon certaines réévaluations récentes, soit 2,5 à 5 % de la population mondiale

Avant cette grippe de 1918, des pandémies de grippe se produisaient dans le monde en moyenne trois fois par siècle. Les flambées de grippe s'accélèrent au fur et à mesure des siècles : « de 1700 à 1889, l'intervalle moyen entre deux pandémies est de cinquante à soixante ans. À partir de 1889, cet intervalle n'est plus que de dix à quarante ans. Cette accélération peut correspondre à une plus facile propagation du virus, entre autres liée à l'accroissement de la population, à l'urbanisation et à la plus grande fréquence des échanges internationaux »

Aujourd’hui nous faisons face à une nouvelle pandémie : COVID19

Sommes-nous mieux préparés pour faire face à cette nouvelle pandémie ?


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courbe
hopital1918
Figure1:courbe pandémie
  Figure2: hôpital de campagne 1918      


 

                                                                                                                                      
 

                                                                     

           

                                                                                                                                                                           

. 5

  

      



    


 
  

II.        Les étudiants ABIH:


Cinq parcours différents, de la grosse structure hospitalière GHEF Marne la vallée, hôpital militaire de Tunis, à une plus petite structure le centre hospitalier Clermont de l’Oise, pompiers du SDIS 77, et confiné à la maison.



groupe



                                   







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 III.        Hôpital Clermont de l’Oise                                                                                                                                                             

 

L’hôpital général de Clermont est au centre de l’Oise entre Beauvais, Compiègne et Creil.                                                                                                                                  

 

oise
Figure4: carte de l’Oise

 


                        

 

 

Le centre hospitalier se compose de cinq pôles :

·         Médecine         : 36 lits

·         Chirurgie         : 25 lits

·         Moyen séjour   : 18 lits

·         Long séjour      : 88 lits

·         Hébergement   : 236 lits

                  Total       : 403 lits

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    Le bloc opératoire avec trois salles opératoire

    Les urgences, environs 25 000 passages / an et une estimation de 35 000 passages / an avec les nouvelles urgences.

clermont
 Figure5: nouvelles urgences du centre hospitalier Clermont de l'Oise

                                                                                                                                                              
 

1.     Le 17 mars 2020 la fin officielle de la formation ABIH

 

Le 18 mars, j’ai réintégré mon poste de biomédical au centre hospitalier Clermont de L’Oise.

Mon retour deviendra un soutien technique auprès des équipes soignantes, étant le seul technicien biomédical de l’hôpital, j’ai pris conscience que ma contribution serait majeure.

Au regard du nombre de patients en sérieuse augmentation, à la demande de l’ARS, en coopération avec Beauvais l’hôpital pilote du GHT, que le centre hospitalier de Clermont ouvre également une unité COVID (zone bleue)

Le service d’addictologie a été choisi et pouvait accueillir 12 patients, mais à ce moment, les couloirs du service se trouvaient en cours de chantier de rénovation : peinture, plafond, luminaire.

Il fallait terminer au plus vite ce chantier afin de créer la zone dédiée COVID, nous avons travaillé tard le soir afin que le lendemain, la zone soit parée à installer les dispositifs médicaux et accueillir les patients atteints du COVID. 

 

 

unité
              covid
Figure 6:unité COVID centre hospitalier Clermont

                                                                                                                                                                                                  

 

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Devant l’afflux de patient COVID, les besoins en matériels médicaux ont explosé, en relation avec la coordinatrice des soins généraux et de la cadre des urgences, j’ai pris connaissance des besoins.

Face à cette situation, nous avons dû remettre d’urgence, en service des appareils médicaux réformés, il était nécessaire d’effectuer un état du matériel.

Une demande de la société tierce maintenance, un Protocol de désinfection lié au DM envoyé, sans ce Protocol le DM ne sera pas traitée.    

·         Faisabilité de remise en fonction?

·         Pour quelle raison était-il en réforme?

·         Gérer les dons.

·         Déclenchement de maintenance préventive

·         Commande de pièces. 

Beaucoup de demandes des services USLD (unité de soins de longue durée) qui avaient besoin de débitmètres RT2 O2 et de pousse seringue.

Une commande de 50 débitmètres avait été engagée auprès d’un fournisseur, mais à ce moment il y avait une rupture de stock, nous avons dû trouver une solution, dans l’atelier il y avait deux caisses pleines de débitmètres O2 RT2 d’occasion, qui date de mon prédécesseur, aux vues de l’urgence et pour éviter toute perte de temps  nous avons  entrepris d’en réparer un maximum avec les pièces dont je disposais,

Grâce à cette action nous avons pu nous constituer une réserve de près d’une trentaine de débitmètres O2RT2

Avec les dons et du matériel réformé j’ai pu remettre en service huit pousses seringue

materiel
Figure7: gestion des dm



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2.     Gestion du matériel unité COVID

 

Avant la crise, nous avions effectué des commandes de dispositifs médicaux pour différents services, les livraisons étaient arrivées pendant mon absence et entreposées dans l’ atelier, nous avons préparé les dispositifs médicaux et mis à disposition pour l’unité COVID.

- Un moniteur Mindray pour le bloc opératoire

- Un tensiomètre Dynamap pour les consultations externes

- Cinq pousses seringue pour les urgences

Ce matériel pendant la crise a été mis à disposition de l’unité COVID.

La pluparts des dispositifs médicaux ont été emprunté dans les services ou il y avait plus d’activité : le bloc opératoire, les urgences. Les patients venaient principalement pour des suspicions COVID, les consultations externes plus aucuns rendez-vous, les chariots d’urgences des services ont également servi à l’unité COVID.




   

dm
Figure8:dm demandés pour une chambre unité covid



  

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Dans le stockage de DM réformé nous possédons deux respirateurs d’anesthésie de marque Dräger un FABIUS et un CATO.

Dans l’urgence, la question s’est posée d’utiliser les respirateurs dans l’état ou ils sont entreposés, nous avons émis une réserve à cette idée de mettre en fonction les respirateurs sans les contrôler avant de les utiliser,

«Sauver des vies oui, mais pas à n’importe quel prix»

 

Le rôle du biomédical est de s’assurer que le dispositif médical a été contrôlé en amont avant l’utilisation,

Nous avons effectué une recherche dans l’historique des respirateurs «pour quelle raison était-il en réforme?»Nous avons trouvé les derniers devis de réparation, le CATO il y avait une carte électronique à changer pour environ 6000 euros et le FABIUS il y avait plus de pièces disponibles à la réparation.

Nous nous sommes renseigné auprès de Dräger effectivement les respirateurs étaient en réforme pour les raisons citées.

Également un point à prendre en compte, les respirateurs d’anesthésie ne sont pas adaptés à faire de la respiration d’urgence ils ont un faible débit (même si vaut mieux un respirateur d’anesthésie
que rien du tout !)en effet le patient COVID est en grande détresse respiratoire il lui faut un débit plus conséquent.

Avant la crise COVID il avait été commandé trois respirateurs Monnal t60 de chez Air Liquide pour le remplacement des respirateurs ÉLISÉE, qui arrivent en fin de vie, mais vu les commandes de toute
part et les réquisitions de l’état, Air Liquide n’a pas pu nous livrer pendant le plus haut pic de la crise COVID, nous avons reçu les Monnal t60 courant
août, deux sont en place dans les nouvelles urgences fraîchement inaugurées début septembre et un dans l’UMH (unité mobile hospitalière).


3.    
Les moyens pour combattre la COVID-19

 

Les équipes soignantes et non soignantes se sont organisées avec professionnalisme malgré les moyens que l’on connaît.

Exemple d’une fabrication artisanale : un brancardier, chauffeur du SMUR a conçu et adapté une protection sur le brancard du SMUR.



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brancard1
brancard2
brancard3
brancard4
                                                                                                                                                                 Figure9: protection brancard artisanale



      

  

 

 

 

4.     Intervention de la sécurité civile

 

Une tente de filtrage est installée et mise à disposition par la sécurité civile. Le patient se présente pour une suspicion de COVID-19 et, est pris en charge par une infirmière qui lui remet un masque (si le patient n’en a pas) et lui demande une friction au SHA , prise de température et fait son enregistrement administratif.

Si le patient ne se trouve pas en détresse respiratoire avec des signes bénins, il rentrera chez lui avec un arrêt de 14 jours et une prescription médicale.


Les patients confirmés COVID-19 sont inscrits sur une plateforme de suivi pour avoir un suivi 2 fois par jour pendant 14 jours.

Si le patient se trouve en détresse respiratoire, température,symptômes du goût, en fonction de ses examens, il sera hospitalisé en réanimation ou en unité COVID-19 au CH de Beauvais.

 

                                                 

secu civil1
secu civil2

                                                                                                                                                                  Figure10: soutien de la protection civile


                                                                                                                                                 


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 Le nombre de patients COVID en forte hausse :





evolution
   Figure11: évolution COVID santé gouv


     

                                                                                          

                                                                                                                                                                                     

 

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5.     Sommes-nous prêt à une seconde vague ?

 

Avec l’expérience que l’on a surmontée, nous connaissons mieux les besoins pour faire face à cette pandémie, nous avons un peu plus de matériels en comptant les quelques dons, les réformés (réhabilitée) et les achats de DM,

Pour utiliser le matériel médical, il faut du personnel, bien sûr ! 

Nous sommes prêts, mais dans une certaine limite.


6.     Qu’avons-nous retenu de cette expérience ?

 

Il est certain que chacun dans son domaine qu’il soit soignant ou non soignant, nous avons retenu le fait, nous n’étions pas prêts à une telle pandémie.

Nous avons fermé un service, afin d’ouvrir une unité COVID de 12 lits, nous aurions pu dédier l’hôpital entier aux unités COVID, afin d’accueillir le maximum de patients, mais le manque de disponibilité de personnel et de dispositif médicaux, nous fait voir la réalité de nos limites. Mais malgré les difficultés l’humain s’est organisé pour faire face à ce virus.

La leçon à retenir de cette expérience, ne pas jeter trop vite le matériel réformé, la plupart du temps nous changeons de matériel pour de nouvelles technologies, alors que celui que l’on réforme et certes, ancien plus rudimentaire, mais certainement plus facile à réparer, bien sûr nous ne pouvons pas garder tout et n’importe quoi, garder un DM sain, en état fonctionnel, les stocker dans un endroit propre et sec, et en cas de crise déclencher une maintenance préventive afin de s’assurer du bon état de fonction du DM.

 

 

 

IV. Hôpital militaire principal d’instruction de Tunis.


1. Présentation


Il se trouve au centre de la ville de Tunis, il accueille plus de 1000 patients par jour. Nous avons 3 blocs opératoires,  900 lits répartis sur 15 services dont:
Réanimation, Cardiologie, Unité de greffe d’organe, ORL, Pneumologie, Psychiatrie, Gastrologie, SAMU, Urgence, Radiologie, Dialyse, Néonatale, Gynécologie, Médecine, Nucléaire 
Il accueille aussi l'école militaire d'infermiéres

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tunis

Figure 12: hôpital militaire de Tunis


                                                                                          

 

Je m’appelle Mohamed Chabir technicien biomédical à l’hôpital militaire principal d’instruction de Tunis. Je suis arrivé en France au mois de janvier 2020 pour suivre la formation.

Suite à la prise de la décision d’instaurer le confinement général en France, le responsable de la formation m’a annoncé, Mardi 17 mars 2020 après-midi la suspension de la formation ABIH.  J’ai pris contact avec l’attaché militaire de l’air et de la mer tunisien pour être rapatrié en Tunisie. Après cinq jours d’attente entre l’ambassade et l’aéroport d’Orly, j’ai pu être rapatrié le 22 mars 2020 sur le vol Tunis air vers l’aéroport Tunis-Carthage.

Dès mon arrivée, j’ai été pris en charge par le centre militaire d’aides médicales et d’urgences. J’ai subi un contrôle de la température, un prélèvement pour test PCR et j’ai répondu à un questionnaire. Je suis hébergé ensuite dans un centre de quarantaine jusqu’à la parution des résultats.


Le résultat du test PCR est négatif, je suis rentré chez moi et mis en auto-isolement pendant 14 jours et sous la surveillance continue du centre militaire d’aide médicales et urgences. Les services du ministère de la santé sont chargés du suivi des personnes confinées.

Le 06 avril 2020 j’ai repris le travail après la réalisation d’un test PCR qui été négatif.

La situation sanitaire critique a exigé la prise de nombreuses mesures pour la prévention et la prise en charge des patients suspects ou atteins du COVID-19. De ce fait, un comité de gestion de crise a été créé dans un premier lieu à l’hôpital militaire principal d’instruction de Tunis puis à la direction générale de la santé militaire. Ce comité a été chargé de suivre et d’évaluer l’évolution de situation sanitaire en milieu militaire et par conséquent prendre les mesures nécessaires.


Dans ce cadre, parmi les mesures prises, l’installation d’un hôpital mobile (unité COVID) à l’extérieur du bâtiment dans le parking de l’HMPIT. Le choix de l’emplacement garanti à la fois la sécurité du personnel et des patients qui fréquentaient l’hôpital pour les prestations autre la suspicion d’infection au coronavirus.

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hopital
              tunis
Figure 13:vue de l'emplacement de l'unité COVID

          

                                                                                                      


Dans cette unité COVID, nous avons installé :

-20 lits au total dont

-5 lits de réanimation, bien équipés (ventilateur de transport de réanimation, humidificateur moniteur de transport, 6 pousses seringues, pompe à nutrition et aspirateur de (transport) pour chaque lit.

                                                                           

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  Figure15: chambres unité COVID  
Figure 14: chambres unité COVID  


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-15 quinze lits simples équipés par (bouteille d’oxygène avec manodétendeur barboteur, moniteur de transport, 2 pousses seringue)

         


                                                      

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Figure 16: chambre unité COVID
Figure 17: Chambre unité COVID

                                                                                                                                                               


Deux chariots d’urgence pour l’intubation, chacun chariot est équipé d’un défibrillateur, un ECG et un laryngoscope.

Un échographe.
Cinq Optiflow traitement par haut débit nasal.
Radio mobile. 
A l’entrée de l’hôpital réservée aux patients comme celles aux personnels un contrôle systématique de la température est effectué moyennant un thermomètre à distance.
Aucune personne ne portant pas un masque n’est autorisée d’entrer dans l’établissement. Pour instaurer les gestes barrières, l’hôpital a distribué des masques pour les patients et les visiteurs arrivants à l’hôpital sans masque. Des posters de sensibilisation et d’information sont affichés dans les espaces communs et les salles d’attente au niveau de chaque service.


2.     La formation COVID :
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cours covid
cours covid2
Figure 18 :formation habillage tenue biologique Figure 19: contrôle habillage tenue Biologique
                                                                                                                                                  



Avant d’intégrer l’unité COVID, tous les techniciens biomédicaux de l’hôpital ont été sensibilisés aux dangers du coronavirus, ses aspects, ses modes de transmission, ses symptômes et son évolution. Ils ont été formés aussi aux bonnes pratiques d’habillage et de déshabillage de l’uniforme COVID-19 et l’utilisation des équipements de protection personnelle avec des exercices d’application pratiques. Cette formation a été assurée par un médecin qualifié.
Le déshabillage dans l’unité COVID est assisté par un technicien d’hygiène pour plus de sécurité.


                                                                                 

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cours covid 4

Figure 20: formation unité COVID

3.     Protocol de travail


Parmi les 35 techniciens biomédicaux de l’hôpital, cinq personnes ont été désignés pour travailler dans l’unité COVID.
Un planning de roulement a été établi qui détermine la fréquence de travail de chaque technicien. Chacun travaille une semaine ferme (7 jours). Au huitième jour, un test PCR est effectué par le laboratoire de virologie. Si le résultat est négatif, il rentre chez lui pour repos sinon il est admis à l’unité COVID s’il présente des symptômes. S’il est asymptomatique, il est mis en auto-isolement à son domicile

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4.     La méthode de travail      

Le technicien biomédical est chargé des taches suivantes :
Inspection quotidienne des équipements et du matériel médical (alimentation secteur, charge batterie, présence du câble, papier de l’ECG).
Intervention sur place des équipements pour garantir leur bon fonctionnement (Réglage, changement de papier …).
Intervention de maintenance hors unité COVID. L’équipement subit une désinfection selon les protocoles en vigueur par un hygiéniste qualifié avant d’être remis dans l’unité.
Remplir les fiches et les enregistrements relatifs aux interventions et aux déclarations des évènements indésirables en relation avec l’utilisation et le fonctionnement des équipements et des dispositifs médicaux.




 V.        Le service départemental d’incendie et de secours de seine et marne.

 

 

1.     Le SDIS77:

 

Avec un territoire couvrant la moitié de l’Ile-de-France, la Seine-et-Marne est un département atypique tant par la diversité de ses paysages (urbains, ruraux) que de ses activités économiques. Il poursuit sa croissance démographique, la plus importante de la région, et compte 1 419 206 habitants au 1er janvier 2019 selon l’Insee.

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Le département est considéré comme un territoire multirisques de par :

  • La présence de grands domaines forestiers au sud (forêt domaniale de Fontainebleau).
  • L’implantation de nombreux établissements industriels : sites de stockage de grain, de méthanisation, de traitement de déchets, de stockage de liquides inflammables ainsi  que d’importants entrepôts logistiques.
  • Son exposition au risque nucléaire à l’est (centrale de Nogent-sur-Seine dans l’Aube).
  • Les risques ferroviaires, autoroutiers et aéroportuaires que constituent les axes majeurs qui traversent le territoire.
  • La présence de zones inondables identifiées (bassin de la Seine, de la Marne, du Loing…). 
  • Un patrimoine architectural de renommée internationale (châteaux de Fontainebleau, Blandy-les-Tours et Vaux-le Vicomte, centre-ville médiéval de Provins, classé au Patrimoine Mondial de l’UNESCO…).
  • La zone du Val d’Europe-Disney, première destination touristique d’Europe avec près de 14 millions de visiteurs annuels.
  • De 61 centres d’incendie et de secours (CIS) et 8 centres de première intervention et d’appui (CPIA). Ces centres couvrent l’ensemble du territoire seine-et-marnais et sont regroupés en 5 groupements territoriaux correspondant aux arrondissements administratifs.
  • D’un centre de traitement de l’alerte (CTA) et d’un centre opérationnel (CODIS) qui assure 24h/24 la coordination des moyens de secours sur l’ensemble du département.
  • D’un Service de Santé et de Secours Médical (SSSM), constitué de médecins, infirmiers, pharmaciens, vétérinaires et psychologues, qui assure le soutien sanitaire des interventions du Sdis, participe à la couverture du secours médical aux côtés des équipes du SAMU et assure la médecine du travail pour l’ensemble des personnels.
  • D’un centre de formation départemental situé à Gurcy-le-Châtel.

carte1

Figure 21: territoire sdis77


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De services de soutien, basés à l’État-Major de Melun, dans les domaines administratif, financier, juridique, opérationnel, de la prévention, de la logistique et des ressources humaines.



L'activité des sapeurs-pompiers:

En 2019, les sapeurs-pompiers de Seine-et-Marne ont réalisé 121 541 interventions, un chiffre en baisse de 4,9% par rapport à l’année 2018.

Le secours d’urgence aux personnes (SUAP) représente 91,4% de l’activité opérationnelle soit 111 141 interventions.

Les incendies ne représentent que 5,2% de l’activité (6 295 interventions), mais celles-ci peuvent s’avérer longues et mobiliser de nombreux moyens, lorsqu’elles concernent notamment un établissement industriel.

Les opérations diverses représentent 3,4% de l’activité (4 105 interventions). Il s’agit principalement d’opérations liées aux fuites d’eau, fuites de gaz, sauvetage d’animaux, pollutions et intempéries.

Des équipes spécialisées

Certains sapeurs-pompiers sont formés pour intervenir dans des situations particulières. Le Sdis 77 compte ainsi 10 spécialités :

RCH : Risques chimiques

CYNO : Cynotechnique

SAL : Scaphandriers Autonomes Légers

AERO : Appui Héliporté

SAN : Sauvetage Animalier

SD : Sauvetage Déblaiement

RAD : Risques Radiologiques

GRIMP : Groupe de Reconnaissance et d’Intervention en Milieu Périlleux

FDF : Feux De Forêt

SSH : Sauveteurs Secouristes Héliportés

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Les ressources humains

Au 31 décembre 2019, le Sdis 77 comptes:

  • 3 041 sapeurs pompiers volontaires (SPV)
  • 1 248 sapeurs pompiers professionnels (SPP)
  • 320 personnels administratifs techniques et spécialisés  (PATS)
  • 205 de ces personnels font partie du services de santé et de secours médical  (SSSM).

Le parc immobilier et matériel

Le SDIS 77 gère aujourd’hui un parc immobilier de 78 sites, qui représente une surface bâtie totale de 172 503 m2 et une surface foncière de 781 524 m2.

Le parc matériel est constitué de 912 véhicules, adaptés à tous types de missions.

A cela il convient d’ajouter :

  • Les équipements de protection individuelle (EPI) : protections textiles, casques, gants, bottes, appareil respiratoire isolant…
  • Les matériels et outils qui permettent aux sapeurs-pompiers de remplir leurs missions : oxygénothérapies, défibrillateurs semi-automatiques, lances d’incendie, cisaille hydraulique, etc…

Le Sdis 77 dispose annuellement d’une capacité d’investissement de 21 millions d’euros, qui lui permet notamment de conduire un plan pluriannuel de construction de réhabilitation des casernements (PPCR) et un plan pluriannuel d’équipement pour les matériels.




2.     Situation le service biomédical (SBM) dans le SDIS ?


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 Il se situe au centre du département dans la commune de Savigny-le-Temple, situé au nord de la ville de Melun (préfecture).
Regroupé sur une plateforme logistique, le SBM est sous le commandement d’une pharmacienne cheffe, et de son adjoint un pharmacien, chef gérant la pharmacie à usage interne (PUI).

Enfin une secrétaire comptable est au centre des  services logistique de la PUI et du service biomédical.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                           

                                                                                                                                                          carte2 

Figure 22: situation géographique du SBM sdid77

 

 

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3.     Le rôle du SBM au SDIS

Effectuer les maintenances des appareils biomédicaux en fonction du planning établi et dans son domaine de compétences.

Procéder au remplacement des appareils.

Analyser les pannes, les réparer dans la limite de ses responsabilités.

Suivre les demandes de réparations internes et externes.

Participer à l'expression des besoins en matériels, consommables et pièces détachées.

Contribuer à la rédaction de protocoles et de procédures.

Participer à l'approvisionnement en matériels médico secouristes des entités utilisatrices.

Participer aux inventaires et contrôles des dotations des entités utilisatrices et de vecteurs santés.

Contrôler la réception en fonction de la commande.

Respecter le planning d'approvisionnement des entités utilisatrices.

S'assurer du bon archivage des documents de commandes et de délivrances.

Procéder à des actions/enquêtes à la demande de la hiérarchie.

Etablir des contacts privilégiés avec les responsables des entités utilisatrices.

Participer à l'astreinte logistique.

 

  

4.     Le cœur du métier :

Le SBM gère un parc d’environ 1600 dispositifs médicaux (DM) repartis sur l’ensemble du département. Composé de deux techniciens il effectue les maintenances curative et préventive en se déplaçant sur tous les sites du SDIS. Il dispose ainsi d’un véhicule et d’une astreinte pour répondre aux demandes urgentes 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les demandes urgentes concernent essentiellement les défibrillateurs qui, quand ils sont en panne ne disposent pas de remplacement ou de mode dégradé. C’est pourquoi un personnel se déplace pour tous signalements sur ce type d’appareil. Il est de même pour tous les moniteurs défibrillateurs avec l’électrocardiogramme (150 moniteurs défibrillateurs ECG). Nous disposons d’un parc de 15 moniteurs défibrillateurs ECG pour pallier aux remplacements temporaire de ces dispositifs. Chaque service récupère son DM après chaque intervention de notre part pour garantir sa traçabilité. Les déplacements (125kms en moyenne/déplacement) sont quasi quotidiens, nous avons à peu près 3 maintenances curatives par semaine sur ces DM ; le reste de notre activité est rythmée par les maintenances préventives et curative des autres dispositifs. 


 

5.     Les prémices de la pandémie :

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Officiellement la DGS a envoyé un premier message d’alerte le 14 janvier 2020 mais sans critère de menace pour la France. Corrigé le 24 janvier 2020 avec les 3 premiers nouveaux cas. En ce qui nous concerne (SDIS), nous avons réagi le 16 janvier 2020. Voilà le début d’une longue période d’adaptation à l’évolution de la situation, et aux recommandations. Création d’une cellule de crise en Préfecture ainsi qu’une commission de pilotage (COPIL) au niveau du SDIS plus la création de groupes de travail dont le groupe « ANTICIPATION » auquel la pharmacienne cheffe a participé du 18 mars au 08 mai (2 à 3 réunions par semaine + production de fiches réflexe présentées en COPIL) puis au groupe retour d’expérience (RETEX) « à chaud » pour les instances de juin et ensuite au groupe SDIS IDF « stratégie logistique COVID IDF »



6.     Etions-nous préparés ?
 

Bien sûr personne n’envisagé cette évolution, mais nous savions que dans le passé des choses semblables pouvait arriver et nous devions nous y préparer et de s’armer, donc nous allions utiliser ces armes !
Des « pré alertes » type SRAS en 2003, H1N1 ou Ebola nous ont servi de base.

Dans le cadre de la protection des personnels prenant en charge des victimes suspectes de pathologies infectieuses de type respiratoire avec notamment toux et fièvre, et quelle qu’en soit l’origine (nouveau virus, grippe…etc.), il est utile de rappeler les procédures préconisées à ce jour par les autorités sanitaires dont l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et actuellement en vigueur au SDIS 77 :

 

-Pour les personnels :
 

Port des équipements de protection : masques FFP2, lunettes, gants
Hygiène rigoureuse des mains : lavages réguliers et/ou frictions hydro alcooliques (NB : ceci est valable pour tous, y compris hors intervention SUAP, notamment en cette période d’épidémie de grippe et de gastro-entérite)

-
Pour les victimes :

Port d’un masque chirurgical ou d’un masque O2 si son état le nécessite
Interrogatoire, si possible, sur un séjour à l’étranger dans les 2 semaines précédentes et sa localisation
Les procédures de nettoyage et désinfection des VSAV restent inchangées.


 

7.     Le service biomédical pendant la COVID.

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Le 18 mars 2020 je rends compte à mes supérieurs de ma disponibilité à reprendre du service. On m’indique de rester à domicile car il y a une restriction du personnel sur les lieux de travail. Mais le 19 et 20 mars je suis rappelé pour prêter main forte au service logistique de la PUI pour récupérer l’excédent de consommable stockés sur divers sites. J’ai pu me rendre compte de l’ampleur que cette pandémie allait prendre dans notre quotidien.

Très vite avec mon collègue nous avons dû faire le tri sur les demandes dites « parasites » et se concentrer sur ce qui allait nous poser problème : La demande de DM supplémentaire. Un inventaire sur le matériel de réserve a été très vite dressé via notre GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur).

Nous avons aussi cherché dans les matériels issus de la réforme. En ce qui nous concerne nous n’avons pas utilisé ces DM car ils étaient soit trop obsolètes, soit inadaptés à la demande.
Aussi le budget de la PUI ne permettait pas la remise en conformité de ces DM de même que l’achat des consommables.
Dans un même temps le service logistique de la PUI recevait en renfort trois personnels.

Nous étions donc dégagés de tout soutien en faveur de la PUI. Aussi par notre statut de pompiers professionnels nous prenons des gardes en caserne. Impossible pour le service de nous exposer à un risque de contamination, mettant en péril le fonctionnement du service. Nous sommes donc passés en mode « service minimum », un technicien sur deux venait travailler la semaine.





courbe2


Figure 23: situation au moment de la suspension de la formation ABIH le 17 mars 2020

 

 

Nous avons mis à disposition :

10 MONITEURS DEFIBRILATEURS

10 POUSSES SERINGUES
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Nous avons mis en service:

32 OXYMETRES DE POULS

ARMEMENT DE 5 VSAV (Véhicule de Secours A Victimes)

Pour 1 VSAV: 1 moniteur défibrillateur, 1 aspirateur de mucosité, 1 lecteur de glycémie, thermomètre sans contact.                             


DM nécessaire pour 2 équipes mobiles EVASAN (Evacuation Sanitaire)
2 respirateurs de transports, 2 moniteurs défibrillateurs, 6 PSE, 2 aspirateurs de mucosités, 2 lecteurs de glycémie, 2 lecteurs d’hémoglobine, 2 thermomètres sans contact. 
              

4 rampes à oxygène.


8.     Maitrise du temps :

 

  • Nous disposions de DM en nombre suffisant, mais le nombre d’appareils de réserves ont diminué de manière significative. Le temps était devenu notre principal problème. Pour répondre à ces demandes exceptionnelles nous avons dû suspendre en partie les missions non urgentes telles que les maintenances préventives.

  • Nous avons repris rapidement les maintenances préventives sans trop attendre pour éviter des actions curatives et donc prêter des DM que nous avions en faible nombre.

  • Aussi plusieurs commandes de consommable pour les ventilateurs de transport ont vu leur temps rallongé. Certaines de nos commandes nous ont été livrées à la fin de la première vague !

 

 

9.     Traçabilité des dispositifs biomédicaux en prêt.



Plusieurs de nos dispositifs ont été prêtés à des équipes mobiles qui ont participé à des évacuations sanitaires, où alors directement à des hôpitaux. A partir de ce moment précis il était impossible pour nous d’assurer la traçabilité de ces DM. Aujourd’hui encore nous réfléchissons à des solutions de géo location des appareils.
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VI.        Grand Hôpital de l’Est Francilien

 

1.     Présentation du GHEF :

Le Grand Hôpital de l’Est Francilien (GHEF) est un nouvel établissement le 1er janvier 2017, de l’union de 3 établissements MCO (Médecine, Chirurgie, Obstétrique) et Psychiatrie du Nord Seine-et-Marne : les centres hospitaliers de Meaux, de Marne-la-Vallée et de Coulommiers. Le GHEF s’est agrandi au 1er janvier 2019 avec l’intégration du centre hospitalier gériatrique de Jouarre. Une expérience écrite et construite sur ces 13 dernières années, dont la collaboration, la co-construction, et l’implication de tous en ont été les piliers.

 

Le GHEF repose sur une ossature médicale unique : 12 pôles de soins de territoire, 3 fédérations de territoire et 3 départements intra polaires. Ils constituent un établissement fusionné de premier plan, le plus grand hôpital français hors Centre Hospitalier Universitaire (CHU).

Ce nouvel établissement regroupe 6 sites hospitaliers sur les communes de Meaux (sites d'Orgemont et de Saint-Faron), de Jossigny (site de Marne-la-Vallée), de Coulommiers (sites Abel Leblanc et René Abrétier) et de Jouarre et ne compte pas moins de 40 sites extra hospitaliers.

Il est composé de 2 323 lits et places, répartis sur 140 services de soins et unités médicales dans lesquels exercent 900 médecins (dont 150 internes) et 5 450 autres professionnels de santé.

En 2017, le GHEF comptabilise 102 542 séjours toutes spécialités médicales et chirurgicales confondues et a accueilli près de 180 000 patients au sein de ses 3 services d’urgences. En 2018, l'établissement a connu une augmentation d'activité en déclarant 102 910 séjours en MCO.

Les pôles, fédérations, départements et services de soins du GHEF, sont multi sites et donc tous au service des patients et de la population de Meaux, Marne-la-Vallée, Coulommiers et Jouarre et de tout le Nord de la Seine-et-Marne.

 

Ils permettent, par des organisations coordonnées sur tout le territoire, de renforcer encore les filières de prise en charge médicale et de couvrir un bassin de population d'environ 500 000 habitants
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ghef
Figure 24: situation géographique du GHEF




Site de Marne la vallée


GHEF1



Figure 25: le GHEF
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Situé à 6km de Lagny-sur-Marne, au sein de la communauté d’agglomération de Marne-et Gondoire, le site de Marne-la-Vallée est un établissement MCO (médecine, chirurgie et obstétrique) et psychiatrique de 730 lits et places, installé dans un bâtiment neuf de 78 000m2, ouvert fin 2012 sur la commune de Jossigny (Seine-et-Marne). Le site de Marne-la-Vallée est doté d’une maternité de niveau IIb (maternité associée à une unité de néonatologie permettant d’assurer, en continu, surveillance et soins spécialisés des nouveau-nés à risque ou dont l’état s’est déstabilisé après la naissance, qu’ils soient nés ou non dans l’établissement).                                                             

 

 

      2.     Chronologie des évènements liés au COVID 19 sur le GHEF





 

communication 


Figure 26: source communication du GHEF

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3.     Organisation du GHEF pendant le confinement

 

Une cellule stratégique de crise a été créé le 25/02/2020. Deux semaines après le pan blanc de niveau un a été déclenché. Pour suivre l’activité de cette épidémie un moyen de communication innovant a été mis en place sur le GHEF. Des Visio conférence hebdomadaire ont eu lieu pour tenir informer l’ensemble du personnel sur le suivi des stocks l’ouverture du nombre de lit de réanimation. Et le suivi des indicateurs du nombre de patient hospitaliser. 

 

L’activité du GHEF




covid

Figure 27: source de communication du GHEF sur YouTube

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4.     GESTION DES LOCAUX DE MLV POUR L’ACCUEIL COVID

 

Transformation de l’unité de soin intensif de cardiologie

Le service D’USIC a été séparé en deux parties par des bâches en plastique pour permettre d’isolée  les patient COVID et non COVID. Le service D’USIC a l’avantage de se trouver dans le prolongement  de la réanimation  séparé par des portes coupe-feu. Ce qui nous a permis d’augmenter le service de réanimation de 23 lits à 33 lits simplement en laissent les portes coupe-feu ouvertes. Cette disposition a permis de gagner du temps pour l'ouverture des 10 chambres. De par les lits déjà existant, et d'un moniteur centralisé présent dans chaque chambre. Nous n’avions plus qu’à leur mettre à disposition un respirateur 2 pousse seringue et une pompe a perfusion pour accueillir un patient. Cette proximité a permis au personnel soignant de gagner du temps pour s’occuper d’avantage de leur patient et de disposé de toutes les réserve de consommable et de matériel a porté de main.

La transformation du bloc opératoire en réanimation

 La déprogrammation chirurgicale et la fermeture de services d’hospitalisation conventionnelle a permis d’équiper la SSPI et une salle de blocs opératoire avec des lits d’hospitalisation. Ces lits ne bénéficient pas de toutes les fonctionnalités des lits « modernes » utilisés dans les unités de réanimation. Une protection par un matelas anti-escarres a été utilisée. L’encombrement des lits et la place pour les soins a conduit à se contenter de 11 lits en SSPI et de 3 lits dans un  bloc opératoire. L’encombrement du lit, du ventilateur, de la colonne de pousse-seringues ainsi que la place nécessaire autour du lit pour les soins a conduit à considérer une surface au sol d’environ 5,5–6,0 m2 (2,6 m longueur × 2,10 m de largeur) par malade. 

Des  respirateurs d’anesthésie ont été utilisés pour la ventilation prolongée de patients COVID-19. La gestion de ces ventilateurs d’anesthésie a été confiée aux IADE qui ont été mis en relation avec le technicien de la société  présent à 60 % du temps durant le pic de la crise.

Les besoins en moniteurs ont été couverts par l’équipement déjà  existant en SSPI 

Pour finaliser la transformation du bloc opératoire  9 respirateur ont été mis à leur disposition et de l’intégralité des systèmes de perfusion qui ont été remisent en état.

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capacité



                                                                                                                                                         Figure 28: capacité d'accueil augmente



La capacité d’accueil du service de réanimation a pu être augmentée de 24 à 47 lits. Sur une période de 2 semaines

 

 

 

5.     L’action du service biomédical de MLV

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BESOIN EN MATERIEL D'UNE CHAMBRE DE REANIMATION COVUD 19
Le besoin en équipement pour un patient COVID a  été formulé par les équipes soignantes.






chambre


  Figure 29: schéma du matériel dans une chambre unité COVID









Nous avons inventorié les dispositifs médicaux afin de pouvoir équiper progressivement les chambres type REA.

6.     Prêts et des dons de matériels  


Les associations, L’ARS les cliniques et les  sociétés de tierce maintenance ainsi que les fabricants de dispositif médicaux ont apporté un soutien en apport de matériel pour faire face au besoin accroissant.

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réforme

Figure 30:DM reçu

 

Cet apport a été fait sous forme de donations, de prêts de matériel, neuf ou d’occasion. La gestion dans le temps ou en quantité en nature a été un défi pour l’organisation. Nous n’avions pas de possibilité  d’anticiper  l’afflux de dons.

Nous avons reçu des DM qui n’étaient pas toujours adaptés.

 Exemple
- des pousses seringue à usage vétérinaire que nous avons testé et mis de côté afin d’être utilisé en tout dernier recours
- des ventilateurs de transport au lieu de ventilateur de réanimation

7.     La remise en état des dispositifs réformé.

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Nous disposions par chance  d’un nombre important de dispositif médicaux réformé principalement des pousses seringue et pompe à perfusion. Ces équipement ont été réformé pour les raison suivante : casse ; fin de support. Pour la remise en service de ses DM nous avons œuvré de la manière suivante :



 

repartition
Figure 31: répartition des taches



La répartition des taches c’est fait spontanément entre technicien et responsable. Des heures supplémentaires ont été nécessaires pour pouvoir apporter au patient et au service de soin  des dispositifs médicaux fonctionnel  et testé selon les normes et les décrets en vigueur.

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                                                                  réforme2 


Figure 32: DM remis en état conforme


.


                                                                                                                                                               


8.     La traçabilité 

A fin d'assurer la traçabilité des équipements, prêtés ou issus de la réforme, une étiquette provisoire, comportant un numéro unique (COVID- 19-nn), a été apposé.



etiquette

Figure 33: étiquette de traçabilité
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Et un tableau Excel a été créé. Pour le suivi et la restitution


prêt
        materiel

Figure 34: prêt de matériel




                                                                                                                                                              

L’intégralité des contrôles qualités et tes de sécurité  qui ont été réalisé dans notre CH ont systématiquement été scanné et une archive papier a été garder.

 

 

9.     Processus de gestion des DM 


Voici la chronologie du processus de gestion des DM  que nous avons mis en place au service biomédical.

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processus
Figure 35: processus adapté covid

10.Suivi de l’évolution des besoins

 

Au début de la crise nous avons été fort heureusement en mesure de suivre les besoin en équipement jusqu’à un pic de 47 chambres soit l’équipement de 24 chambre de réanimation supplémentaire
 Nous avons ensuite progressivement déséquipé, en commençant par le bloc opératoire, qui a pu être libéré fin avril.
Et mi-mai enfin libéré le service d’USIC

Au fur et mesure de la libération des DM, nous avons procédé à
la désinfection et stockage.
Le stockage a dû être adapté, avec des prises électriques pour le maintien en charge pour un éventuel retour en service rapide dans l’éventualité d’une nouvelle vague.

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stokage


Figure 36: stockage retour DM COVID

 

 

 

 

VII.        Nos enjeux et processus

 

  Organisation commune constatée :

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organisation


Figure 37: processus d'organisation

 

 

 

 

  Processus commun encadré par les normes et décrets :

Décret 2001-1154 du 5 décembre 2001

Norme Nf62353 de mars 2015

 

hishi









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Analyse se nos forces et risques

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VIII.        Conclusion

 

Technicien biomédical dans différentes structures nous avons eu en commun la même préoccupation, la mise à disposition de dispositifs médicaux fiable, sur, adaptés aux besoins des soignants et en nombre suffisant. (ce, malgré des périodes de tension)

Malgré cela, nos hôpitaux ont parfois été en limite de capacité d'accueil des patients COVID et ont du en transférer sur des hôpitaux dans des zones moins touchées par l'épidémie, disposant de capacité d'accueil en réanimation.

A l'avenir, il faudrait être moins tributaire d'apports extérieurs, nous suggérons ci-dessous, quelques pistes de réflexion sur la gestion des DM réformés.

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swot

Figure 39 :proposition d'organisation nationale




Ce fonctionnement pourrait-il à l'avenir de pouvoir déployer stratégiquement et en nombre par région, du matériel en parfait état de fonctionnellement prêt à l'emploi ?

 


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Figure 1: Courbe Pandémie Image Wikipédia. 5

Figure 2 :Hôpital de campagne 19 siècles. Image Wikipédia. 5

Figure 3: Informations quotidiennes COVID.. 5

Figure 4: Carte de l'Oise. Image Google. 7

Figure 5:Nouvelles urgences du CH Clermont. 7

Figure 6: Unité COVID CH Clermont. 8

Figure 7: Gestion des DM... 9

Figure 8: DM demandés pour une chambre unité COVID.. 10

Figure 9: Protection brancard artisanale. 11

Figure 10: Soutien de la Protection Civile. 12

Figure 11: Evolution COVID santé. Gouv. 12

Figure 12: Hôpital militaire et d'instruction de Tunis. 14

Figure 13: Vue de l'emplacement du l'unité du COVID.. 15

Figure 14: 15 chambres unité COVID.. 15

Figure 15: 5 chambres unité COVID.. 15

Figure 16: Unité COVID.. 16

Figure 17: Chambre unité COVID.. 16

Figure 18: Formation habillage tenue biologique. 16

Figure 19: Contrôle habillage tenue Biologique. 17

Figure 20: Formation unité COVID.. 17

Figure 21: Territoire SDIS77. 18

Figure 22: Situation géographique du SBM SDIS77. 20

Figure 23: Situation au moment de la suspension de la formation ABIH20 le 17 mars 2020. 22

Figure 24: Situation géographique du GHEF. 25

Figure 25: Le GHEF. 25

Figure 26: Source communication du GHEF. 26

Figure 27: Source communication du GHEF sur YouTube. 27

Figure 28: Capacité d'accueil augmenté. 28

Figure 29: Schéma du matériel dans une chambre unité COVID.. 29

Figure 30: DM reçu. 29

Figure 31: REPARTITION DES TACHES. 30

Figure 32: DM remis en état conforme. 31

Figure 33: Etiquette de traçabilité. 31

Figure 34: Prêt de matériel 31

Figure 35: Processus adapté COVID.. 32

Figure 36: Stockage retour DM COVID.. 32

Figure 37: Processus d'organisation. 33

Figure 38: SWOT. 34

Figure 39: Proposition d'organisation nationale. 35


. 5

 

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